Banner

Qu'est-ce qui pourrait expliquer que les ventes de maisons aient chuté en septembre au point d'être les plus faibles depuis 2010 ?

Posté par : BaguetteBienveillante46 - le le 27 Avril 2025

Je me demandais, en fait, si c'était juste une baisse saisonnière plus forte que d'habitude, ou si y'a des facteurs plus profonds qui jouent. Genre, est-ce que c'est les taux d'intérêt qui commencent à vraiment peser, ou l'inflation qui fait que les gens hésitent à s'engager sur le long terme ? J'ai vu quelques articles, mais j'aimerais bien avoir l'avis de personnes qui suivent ça de près, ou qui sont directement concernées.

Commentaires (13)

C'est sûr que l'inflation et les taux, ça aide pas... Après, y'a aussi le matériaux qui a pris un coup, j'ai vu des proprios qui repoussent leurs projets de réno en attendant que ça se calme. Du coup, forcément, moins de ventes derrière. Et puis bon, septembre, c'est toujours un peu mou niveau immobilier, non ? Rentrée des classes, tout le monde a d'autres chats à fouetter.

Les matériaux, c'est un point essentiel. L'augmentation des coûts a un impact direct sur la rentabilité des projets, et donc sur les décisions d'achat.

Merci pour vos retours ! Effectivement, j'avais pas assez pris en compte le prix des matériaux, ni l'aspect saisonnier. J'ai creusé un peu plus ces pistes, et ça semble être une combinaison de tout ça qui explique cette chute. Les taux qui grimpent, l'inflation qui persiste, et les coûts de construction qui rendent les projets moins attractifs, ça fait beaucoup ! Sans parler de la rentrée, bien sûr. On verra si la tendance se confirme dans les prochains mois...

Si vous voulez une vision plus granulaire, regardez les chiffres par région. Certaines zones sont plus affectées que d'autres, et ça peut donner des indications sur les facteurs locaux qui jouent (nouvelles constructions, démographie, etc.).

C'est tout à fait pertinent ! Et pour compléter, regardez aussi les politiques d'urbanisme locales. Parfois, des réglementations plus strictes sur les nouvelles constructions ou des restrictions environnementales peuvent freiner le marché dans certaines régions plus que dans d'autres. 🛂🌱

C'est une excellente suggestion de regarder les politiques d'urbanisme. Je pense qu'on sous-estime souvent l'impact de ces décisions locales sur le marché. Par exemple, j'ai lu que dans certaines communes, les nouvelles normes environnementales (RE2020, etc.) rendent la construction tellement coûteuse que ça décourage les promoteurs. Moins de constructions neuves, ça peut contribuer à la tension sur le marché existant, même si globalement la demande baisse. Après, c'est un cercle vicieux : le prix des logements augmente, les gens ont plus de mal à acheter, et finalement les ventes chutent. En rebondissant sur ce qui a été dit avant, je me demande si la baisse des ventes de septembre ne serait pas aussi liée à une forme d'attentisme. Avec l'instabilité économique ambiante, les gens préfèrent peut-être attendre d'y voir plus clair avant de se lancer dans un achat immobilier. On est quand même loin des presque 750 000 transactions de 2022, et certains prédisent que 2024 pourrait être le plus bas niveau depuis 2015. C'est pas rien ! Du coup, l'idée d'étudier les chiffres par région est d'autant plus importante. On pourrait voir si les zones avec des politiques d'urbanisme plus contraignantes sont celles qui souffrent le plus de cette baisse des ventes. Ça permettrait d'avoir une vision plus précise des causes du problème, au-delà des facteurs macroéconomiques comme les taux d'intérêt ou l'inflation. Et puis, faut pas oublier l'aspect psychologique ! Les gens ont besoin de se sentir rassurés avant d'investir dans un bien immobilier. Si l'ambiance générale est à la morosité, forcément ça se ressent sur les ventes. Un peu de positif, que diable ! 😄

C'est vrai que l'attentisme joue énormément, et la psychologie des acheteurs est un facteur déterminant. Et là tu me fais penser, ce serait intéressant d'étudier l'impact des prédictions des influenceurs immo sur les réseaux sociaux. Je me demande s'ils n'ont pas un rôle amplificateur sur les tendances, que ce soit à la hausse ou à la baisse. Bon, ceci dit, l'étude par région reste primordiale pour une analyse fine.

C'est clair que les influenceurs peuvent avoir un impact, surtout sur les primo-accédants qui sont peut-être plus sensibles aux discours qu'on trouve sur les réseaux. Après, mesurer précisément leur influence, c'est une autre paire de manches ! Ça demanderait des études poussées sur les comportements d'achat et la réception des messages... Pour revenir aux régions, je pense qu'il faudrait croiser les données des ventes avec d'autres indicateurs. Par exemple, le nombre de permis de construire accordés. Si on voit une chute drastique des permis dans certaines zones, ça peut être un signe avant-coureur d'une baisse de l'offre à venir, et donc potentiellement d'une tension sur les prix à moyen terme, même si les ventes baissent actuellement. Autre point à surveiller : le taux de vacance des logements. Si ce taux augmente significativement dans une région, ça peut indiquer un désintérêt pour cette zone, lié à des facteurs comme le manque d'attractivité économique, des problèmes d'insécurité, etc. Ça pourrait expliquer pourquoi certaines régions sont plus touchées que d'autres par la baisse des ventes. En Île-de-France, par exemple, malgré la tension habituelle, on observe des disparités importantes selon les villes. Certaines zones périurbaines, moins bien desservies, pourraient souffrir davantage. Et puis, ne pas oublier l'évolution démographique. Les régions qui voient leur population vieillir ou qui attirent moins de jeunes actifs risquent d'être plus impactées par la baisse des ventes. Forcément, si y'a moins de jeunes qui s'installent, y'a moins d'acheteurs potentiels. Faut voir si les 750000 transactions de 2022 étaient pas un pic exceptionnel lié à des facteurs conjoncturels (envie de changer de logement après le covid, etc.) et si on est pas juste en train de revenir à une situation plus "normale", même si les prévisions pour 2024 sont pas super rassurantes... En gros, c'est un faisceau d'indices qu'il faut analyser pour comprendre ce qui se passe réellement sur le marché. Et c'est pas juste une question de taux d'intérêt ou d'inflation, même si ça joue évidemment un rôle important. Faut vraiment avoir une vision globale et prendre en compte les spécificités de chaque région pour éviter de tirer des conclusions hâtives. Un peu de méthode, quoi ! 🤔

Absolument d'accord sur la nécessité de croiser les données ! Le nombre de permis de construire et le taux de vacance sont des indicateurs cruciaux, surtout si on les met en perspective avec les évolutions démographiques locales. C'est une approche systémique qui permet d'éviter les conclusions simplistes. Et tu as raison de souligner les disparités régionales. En Île-de-France, par exemple, certaines villes affichent des taux de vacance plus élevés que d'autres, ce qui peut signaler un manque d'attractivité ou des problèmes d'accessibilité. Ces micro-tendances sont essentielles pour comprendre la dynamique globale du marché. Concernant les 750 000 transactions de 2022, il est probable qu'il s'agisse d'un pic exceptionnel, gonflé par des facteurs conjoncturels post-covid. Un retour à la normale était prévisible, même si les prévisions pour 2024 peuvent sembler alarmistes. Il faudra voir comment les taux d'intérêt évoluent et si l'inflation se stabilise pour avoir une vision plus claire. Pour l'attractivité des régions, il faut aussi considérer des facteurs comme la qualité de vie, l'accès aux services publics, la présence d'entreprises dynamiques, etc. Une région qui ne parvient pas à attirer et retenir les jeunes actifs risque de voir son marché immobilier stagner, voire décliner. Les politiques locales ont un rôle important à jouer pour inverser cette tendance. Et concernant l'étude de l'impact des influenceurs, l'analyse sémantique des commentaires et des partages pourrait donner des tendances. En tant que comptable, je suis bien placée pour savoir que les chiffres ne mentent jamais, même si ils peuvent être interprétés de plusieurs façon. De plus, il ne faut pas se fier aux prévisions sans avoir des données concrètes. Bref, une analyse fine du marché immobilier nécessite une approche multidisciplinaire, combinant données chiffrées, analyses économiques et sociologiques, et une bonne dose de pensée critique. C'est un peu comme déchiffrer une charcuterie artisanale : chaque ingrédient compte et contribue à la saveur finale ! 🧀

En parlant matériaux, est-ce que quelqu'un a regardé l'impact des aides à la rénovation énergétique sur le type de matériaux utilisés ? Si les proprios sont incités à utiliser des matériaux plus chers mais plus performants (biosourcés, etc.), ça peut aussi changer la donne, non ? Et possiblement impacter le délai des travaux, les entreprises devant s'adapter.

EcoForge, bien vu pour l'impact des aides à la rénovation ! Perso, j'ai pas mal de clients qui se sont lancés dans l'isolation par l'extérieur avec des matériaux plus "écolos" pour toucher les subventions. Forcément, ça a un coût, et ça rallonge parfois les délais parce que toutes les boîtes ne sont pas encore au point sur ces nouvelles techniques. Mais bon, à long terme, ça peut valoriser le bien, c'est un calcul à faire.

FenêtreSurCour75, c'est exactement ça ! 👍 J'ai aussi des retours de clients qui ont mis plus de temps à trouver des artisans qualifiés pour la pose de matériaux biosourcés. Faut dire que c'est un marché en pleine expansion, mais tout le monde n'est pas encore au niveau. Mais l'idée de la valorisation à long terme, c'est un argument qui revient souvent, surtout avec la pression croissante pour des logements plus "verts"... 🏡🌳